Trium Virae
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 Chroniques Elfiques : L'implacable destin

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MessageSujet: Chroniques Elfiques : L'implacable destin   Chroniques Elfiques : L'implacable destin EmptyJeu 13 Jan - 20:44

Prologue


-Nathaniel, vous n’y pensez pas ! C’est une hérésie !

-Silence Seigneur Hishgard, le conseil a pris sa décision.
Je suis convaincu que nous avons choisi les bonnes personnes. Ils seront à la hauteur.

-Mais ce n’est qu’une vulgaire mendiante et lui est un impur ! Comment pouvez vous confier le destin de notre nation à des sous races ? Ils ne méritent pas de…

-Seigneur Hishgard, cessez ces paroles infectes et asseyez vous. Vous faites preuve du meme racisme primaire dont notre peuple est victime !
Le conseil a voté et vous êtes le seul à contester cette décision. La majorité l’emporte. Nous allons leur confier notre destinée, nous n’avons pas le choix, ce sont les seuls à être capable de nous sauver une nouvelle fois !

-Vous le regretterez Nathaniel comme vous tous autour de cette table ! Proféra t il en pointant son doigt vers les membres du conseil assis autour de la table ronde.
Confier notre destin à ces êtres impurs ! C’est une folie ! Vous allez conduire notre peuple à sa perte !
Mais j’empêcherai ça ! Je ne vous laisserai pas faire ! Tonna t’il en sortant de la salle.


Plus tard, Nathaniel se retrouva seul avec sa compagne, Eliana.

-Nous avons pris la bonne décision mon chéri, j’en suis certaine, je le sens au plus profond de moi-même.

-J’aimerai bien en être aussi certain que toi Eliana, mais ma confiance me fait souvent défaut en ces temps de troubles.

-Ne t’en fait pas, mon intuition ne m’a jamais fait défaut tu sais.
Tu t’inquiètes à cause d’Hishgard c’est ça ?
C’est un vieux bougon, dans quelques temps il se rendra compte de son erreur et il se confondra en excuses tu verras…

-J'admire ton optimisme ma cherie, helas, je le connais bien et ca m'etonnerait que tu dises vrai. J'espere que nous ne nous sommes pas trompé, la destinée de notre nation toute entiere en depend...


Dernière édition par le Ven 27 Mai - 0:04, édité 1 fois
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Slasher
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MessageSujet: Re: Chroniques Elfiques : L'implacable destin   Chroniques Elfiques : L'implacable destin EmptyLun 17 Jan - 0:25

Chapitre 1 : Un mystérieux message.


La fête battait son plein sur Olsiagath. Asturio Kiridian fêtait l'inauguration du siège de sa corporation sur la planète nouvellement acquise.
Une stèle en mémoire des soldats tombés au combat venait d'être inaugurée et un immense buffet destiné à la population locale se tenait en face du siège de la Kiridian inc
Dans le hall flambant neuf, les membres les plus influents de la corporation étaient réunis autour d'une immense table. La fête dura toute la nuit et se termina au petit matin.

Fourbu, Asturio salua les derniers invités et se prépara à rentrer dans sa chambre.
Arrivé au dernier étage, il fit une rencontre insolite...
Au pied d'une fenêtre ouverte, une silhouette se tenait accroupie dans l'ombre.

-Qui êtes vous, que faites vous ici et par ou êtes vous entré ?
Le jeune dirigeant posa sa main sur la garde de l'épée laser accrochée à sa ceinture

La silhouette se redressa lentement et marcha vers le halo de lumière. Asturio dégaina son épée d'un mouvement souple et rapide.

-N'ai aucune crainte Asturio, je ne te veux aucun mal.

-N'approchez pas !

-Tu as bien grandi jeune elfe.

-Mais qui diable êtes vous !!
C'est alors qu'il reconnut ce visage, il ne l’avait pas vu depuis 10 longues années, depuis la mort de sa mère en fait. Il rangea son épée.

-Ellydian !

Le bruit d'une quinzaine d'hommes en pleine course se fit entendre dans le couloir.

-Ta garde arrive Asturio, je n'ai pas le temps de t'expliquer. 3min30 pour me détecter, c'est un bon temps, tu es bien protégé Asturio, et… tu as bien grandi, tu es devenu à la foi un vrai elfe et un grand dirigeant, c'est bien, ta mère en serait fière. Salut ton père de ma part.
Tiens.

Il lui tendit une enveloppe puis sauta par la fenêtre, Asturio tenta de le retenir, mais en vain. Il se pencha par la fenêtre mais ne vit rien.
Il s'est envolé ! Ce type est incroyable, il peut s'infiltrer n'importe ou ! Il faudra que je lui demande comment il fait pensa t il au moment ou sa garde personnelle arrivait sur les lieux. Il glissa l'enveloppe dans sa poche.

-Monsieur, tout se passe bien ? On nous a signalé une alerte de sécurité à cet étage monsieur !

-Tout va bien Jin, c'est juste un courant d air qui a ouvert cette fenêtre, elle devait être mal fermée.

Son ton se fit plus dur.

-Heureusement pour moi d'ailleurs, étant donné le temps que vous avez mis pour rappliquer, je serai déjà mort !! Vous allez me faire de plaisir de réviser tout le protocole de sécurité, je vais faire durcir l’entraînement.

Le Sergent était tout penaud.

-Excusez moi monsieur le président, vous comprenez, avec cette fête je... enfin mes hommes...

-Rompez Sergent, ça ira pour cette fois !

Un large sourire aux lèvres, Asturio poursuivis son chemin vers sa chambre, cette entrevue l'avait complètement réveillé. Ainsi, son oncle avait réussis à pénétrer son système de sécurité ! Il n'y avait pourtant rien de plus récent et même la petite troupe de Fujitsu s'était cassée les dents dessus lors des tests !
Il pensa un instant à cette jeune elfe, Fyllys, qu'il avait aperçu à cette occasion. Alors qu'il se perdait dans ses pensées, sa main frôla l'enveloppe qu'il avait rangée dans sa poche, il ne l'avait pas encore lut !
Il la posa sur son bureau et resta un moment à la contempler.
Elle était fermée d'un sceau de cirre rouge représentant un Draïjin ailé entouré de figures celtiques.
Il l'ouvrit et en sortit une feuille de papier de soie. Ce papier, extrêmement rare car seul les elfes en connaissaient la fabrication, s'arrachait à prix d'or.
Bien sur, tout était rédigé en elfique. Asturio craignit un instant de ne plus se souvenir de ce langage, il ne l'avait plus pratiqué depuis la disparition de sa mère, 10 ans auparavant.
Apres quelques secondes d'hésitations, il déchiffra le message sans peine puis il fit disparaître la feuille dans son coffre fort.

Le lendemain, il prenait la direction d'une planète lointaine, sans l'ombre d'une explication à son entourage.


Dernière édition par le Jeu 11 Aoû - 19:47, édité 2 fois
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Fujitsu
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MessageSujet: Re: Chroniques Elfiques : L'implacable destin   Chroniques Elfiques : L'implacable destin EmptyMar 18 Jan - 20:35

Chapiter 2 : Enlèvement



Les deux soleils venaient juste de se coucher sur Aturicho. Un spectacle fascinant que Fyllys ne se lassait pas de regarder depuis qu'ils avaient conquis la planète (Fujitsu était déjà parti avec l'avant-garde à l'assaut d'une nouvelle planète). Conquête terminée depuis quelques semaines maintenant mais le travail n'avait pas manqué ici. La mise en place des systèmes de sécurité avait été une tache de tous les instants.
Elle se massa délicatement derrière son oreille gauche, là ou se situait la sortie de son datajack, délicatement cachée par ses longs cheveux couleurs d'une nuit sans étoiles. Comme d'habitude lorsqu'elle passait plus de 20 heures d'affilées connectée sur un réseau, il la faisait souffrir d'un mal de crâne lancinant. Que de temps gagné depuis qu'elle avait fait installer cette connexion neurale, les opérations se faisaient maintenant à la vitesse de la pensée… Fujitsu avait de l'avenir, ça devrait révolutionner les galaxies… Mais elle récupèrerait rapidement elle le savait, quelques heures de sommeil et tout irait bien. Après tout elle n'avait que 110 printemps…

La lumière rouge qui s'alluma sur son tacticom et la sonnerie qui vint interrompre ses rêveries lui ôta tout espoir de sommeil. Elle savait d'avance que des ennuis se profilaient à l'horizon…

- Fyllys, rapplique tout de suite dans la salle de contrôle ! lui dit une grosse tête de troll qui occupait tout l'écran, avant de raccrocher.

Krork avait la mauvaise habitude de ne pas attendre de réponse face aux ordres qu'il donnait, ce qui avait pour effet d'exaspérer Fyllys. Mais cette fois le ton qu'il avait employé sous-entendait un problème majeur.
Il ne lui fallut donc que quelques secondes pour enfiler sa combinaison qu'elle venait d'étendre sur le lit quelques minutes auparavant, ouvrir la porte de sa chambre et se retrouver devant l'ascenseur, avec sa grâce et sa légèreté, toutes deux dues à son sang elfique.

En moins de cinq minutes, elle se retrouva devant la porte de la salle de contrôle sans même être essoufflée. Elle poussa la porte et ne s'attendait pas à ce qu'elle découvrit...

- Si jamais je tiens cet enfant de chien, je le pends par ces tripes… Ah c'est toi Fyllys, tu arrives bien, quelqu'un vient de se connecter sur notre système principal de sécurité… commença Krork

- Impossible c'est moi qui l'est construit. Répondit-elle sur d'elle.

- Alors explique-moi pourquoi le système s'est mis en alerte maximale… Selon toi ce n'était possible qu'en cas d'infiltration par l'extérieur non…?

- Il semblerait que tu aies raison. Laisse-moi me connecter et je te dirais ou se trouve notre petit malin.

Elle s'assit sur la seule chaise du poste, s'empara d'un jack disponible sur la console, s'installa confortablement et se le ficha derrière l'oreille. Krork vis ses yeux devenir vitreux et fit une grimace, il ne comprendrait jamais comment on pouvait prendre le risque de se griller le cerveau et ce qu'il y avait d'excitant (selon les termes de Fyllys…) à naviguer dans un monde virtuel sans une bonne vieille console en intermédiaire.

Les doigts de Fyllys volaient littéralement sur un clavier qui n'existait que dans son esprit. Puis elle s'immobilisa, Krork frissonna, et sa main vint retirer le jack de derrière son oreille. Krork n'arrivait jamais à déterminer si elle s'arrêtait ou si elle subissait une attaque et cela le perturbait grandement…
- Notre homme se trouve au nord de ville, connecté au terminal 759-B-56 de distribution d'énergie. En prenant l'hélico nous y seront dans moins de 4 minutes. Il semble qu'il ne m'ait pas repéré, sauf erreur de ma part.

- Cette histoire ne me dis rien qui vaille… comment peut-il être assez fort pour pénétrer ton système et ne pas te repérer… Enfin bon, aller, on fonce…

Il n'avait pas terminé sa phrase qu'il était déjà sorti du poste de contrôle. Fyllys mis quelques secondes à recouvrer pleinement ses esprits et sauta à sa poursuite.
Ils ne passèrent pas par l'armurerie, le troll jugeant certainement qu'à eux deux plus Clunk aux commandes de l'hélico cela suffirait.

Quelques minutes plus tard et avec un nain ronchon d'avoir été réveillé en urgence, ils survolaient la ville et se dirigea au nord.

- Pose nous à l'angle de Salish et de Makah on fera le reste à pied. On ne devrait pas remarquer l'hélico avec son silencieux et la nuit qui est tombée… demanda Krork

Une fois à terre, Krork et Fyllys décidèrent de se séparer pour prendre le hacker en tenaille. Krork irait par la grande rue éclairée et Fyllys par la ruelle sombre du fait de son aptitude à passer inaperçue plus facilement que le troll.

A peine était elle entrée dans la ruelle qu'elle se mit à trottiner pour arriver en même temps que le troll a l'autre bout de la rue. Il faisait sombre, mais elle y voyait presque comme en plein jour pourtant elle ne vit pas le propriétaire des mots qu'elle entendit:

- Nin cjniel na nguruthos, hon essnjn istatha: Fyllys.

Sous le choc que lui causerent ces paroles, elle s'arrêta nette. Seule sa mémoire ancestrale lui permis de comprendre le sens de ces paroles, car c'était la première fois qu'elle entendait de l'elfique. Elle se mit aussitôt en position défensive et sortit ses griffes rétractiles (une bonne chose que ces armes de poing modernes).

- Je ne te veux aucun mal, Fyllys. Je vais juste te demander de me suivre. Lui dis simplement l'homme qui venait d'apparaître presque comme par enchantement.

C'était un elfe comme le suggéraient les premières paroles qu'il avait prononcées. Seul un elfe pouvait maîtriser le spéréthiel. Il était plutôt grand même pour un elfe. Des cheveux blancs, de grands yeux très clairs presque blancs aussi. Il n'avait pas l'air agressif, en tout cas rien dans son maintien ne le montrait. Mais Fyllys savait qu'il fallait se méfier des elfes, après tout elle en était un…

- J'aurais dû me douter que seul un elfe pouvait pénétrer mon système… Qui êtes-vous et que voulez-vous ?

- Je viens de te le dire, je veux seulement que tu me suives. Fais- moi confiance, je ne te…

- Ainsi voilà le blanc-bec qui vient chatouiller notre système de sécurité. Plutôt maigrichon et pas bien costaud pour oser nous provoquer. Intervint Krork.

- Krork, tu ne devrais pas…

Avant même qu'elle finisse sa phrase et qu'ils ne s'en aperçoivent, l'elfe dans un geste d'une infinie précision et d'une très grande rapidité fît jaillir une dague en direction de Krork. L'homme n'aurait pas du être aussi rapide, elle et Krork avaient des réflexes câblés (une nouveauté FUJITSU !), ils étaient donc parmis les êtres vivants les plus rapides. Et pourtant cet individu surgit de nulle part les avait surpris…!!!

Krork eut juste le temps de se pencher sur le côté pour éviter que le projectile mortel ne se fiche dans sa gorge. Malgré tout il le pris dans l'épaule…

- Aaargghhh… Mais comment cela est-il possible, je ne com…prends … pas… Je …suis…

Et il s'écroula sur le sol dans un bruit mat et impressionnant.

- KRORK !!!

- Comme je te l'ai dis, je ne vous veut aucun mal. Il est simplement endormi. Maintenant suis-moi, si tu le veux bien.

- Bon sang, mais qui êtes-vous donc…?

- Fyllys tu es bien jeune pour une elfe, et tu n'as aucune idée du pouvoir qui coule dans tes veines… Personne n'as pu te l'apprendre…

Avant qu'il finisse sa phrase, elle lui bondit dessus, ses griffes en avant… et ne rencontra que du vent. Dépitée, elle se retourna aussi rapidement qu'elle le pouvait. Il était là, debout, souriant d'un sourire bienveillant (qu'elle commençait à trouver exaspérant…) et la regardant.

- Puisque tu ne veut pas comprendre que je suis un ami et que tu ne me laisses pas m'expliquer… Tu ne me laisses donc pas le choix…

A peine avait-il fini de parler qu'une deuxième dague jailli de sa main vers Fyllys. Encore une fois la vitesse dont il faisait preuve était impressionnante. Le temps qu'elle réagisse, la dague avait déjà mordu sa tunique et quelques gouttes de sang perlèrent sur son bras gauche. Elle sentit presque instantanément un engourdissement l'envahir, ses muscles ne lui répondaient déjà plus, sa vision devenait floue…

- Quand tu te réveilleras tu ne seras plus sur cette planète, mais tu seras en sécurité, ne t'inquiètes pas…

Comment ne pouvait elle pas s'inquiéter alors qu'il était tout simplement en train de l'enlever…!!!
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MessageSujet: Re: Chroniques Elfiques : L'implacable destin   Chroniques Elfiques : L'implacable destin EmptySam 22 Jan - 22:48

Chapitre 3 : Debut de reponses

L’homme sortit ses jumelles. De sa position, il dominait tout Drenaël et pouvait observer toutes les allées et venues à son aise.
C’est alors qu’il le vit descendre les marches du terminal du petit astroport local, accompagné d’une garde restreinte de seulement 2 hommes. Son vaisseau était minuscule, à peine de quoi contenir 5 personnes, visiblement il était venu ici incognito et ne voulait pas se faire remarquer…C’était compréhensible pensa l’homme. Il activa son tacticom.

« Il est arrivé seigneur. Oui seigneur, 2 hommes seigneur, mais il y en a peut être un ou deux qui attendent dans le vaisseau, c’est un petit tri propulseur 5 places. Oui seigneur, parfaitement, ils ne poseront pas de problème, je m’en charge seigneur il ne repartira pas d’ici vivant, je vous le garantie. »


Asturio débarqua sans encombre…
Drenaël… Il s’arrêta 30 secondes pour observer la planète d’origine de sa mère… et de son peuple. Il était extrêmement heureux de revenir ici, mais il s’inquiétait surtout de savoir pourquoi il était là…

-Asturio, te voila enfin…

-Ellydian, tu as décidé de me surprendre ces temps ci…

-Viens par là, il ne faut pas qu’on se fasse remarquer.

-Tes amis sont de confiance murmura Ellydian à l’intention d’Asturio.

-Bien sur, Jyrel et Folio sont comme moi, ils sont à demi elfe, ils ont toute ma confiance, je ne les aurai pas emmené sinon.

-Très bien.

Ellydian conduisit Asturio et ses deux gardes à travers les couloirs de l’astroport, arrivés au bout d’un couloir, ils pénétrèrent dans un local de service où Ellydian actionna un levier qui fit apparaître une serrure à empreinte digital dans le mur. Il plaça son pouce dessus et le pan de mur se souleva lentement.
Devant l’étonnement grandissant de ses deux compagnons, Asturio se senti obligé de demander des explications.

-Si tu me disais pourquoi nous sommes ici maintenant que nous sommes en lieu sur.

-Je ne peux pas trop t’en dire, tout ce que je sais, c’est que le conseil a besoin de te voir au plus vite et que ça nous concerne tous…

-« Tous », tu veux dire pas là… notre peuple ?

-Exactement, mais tu vas bientôt en savoir plus, nous arrivons.

Ils avaient voyagé dans la crypte d’un ancien palais elfique vieux de plusieurs millénaires puis dans les égouts de la cité pour enfin arriver au sous-sol d’une tour Hi Tech.
Ellydian activa un ascenseur de la même manière qu’il avait ouvert la porte de la crypte.
Puis il déverrouilla un panneau de contrôle, laissant apparaître les boutons permettant l’accès aux étages isolés. Ils descendirent au plus bas sous sol, d’après ses souvenirs, Asturio savait qu’Ellydian les conduisait à la salle du Grand Conseil Elfique. La porte s’ouvrit devant une immense salle d’un palais qui semblait aussi vieux que la planète elle-même. Asturio connaissait cet endroit, mais il fut tout de même abasourdi par tant de beauté. Jyrel et Folio eux ne l’avaient jamais vu et ils furent comme foudroyés.
Sur la voûte, haute de plusieurs dizaines de mètres, était peinte une magnifique fresque contant les plus grandes batailles du peuple elfe depuis des temps immémoriaux.
Lorsque le petit groupe remonta la longue allée, leur fascination ne fit que croître.
De chaque coté de l’allée, se succédaient les statuts des plus grand héros de leur peuple sur presque 50 mètres.

-C’est… magnifique souffla Folio.

-Oui, je connais cet endroit depuis des dizaines d’années… et pourtant il me fait toujours le même effet indescriptible répondit Ellydian.

Ils arrivèrent au bout de l’allée. Une immense porte qui s’élevait jusqu’au plafond leur faisait face. Faite d’un bois plusieurs fois millénaire, elle était ornée de dorures et de l’emblème des Kiridian en son centre.
A la vue du Draijin ailé, Folio fut subjugué.

-C’est… superbe ! Quel est cet animal ?

-Un Draijin ailé répondirent de concert Asturio et son oncle.

-Le Draijin est une espèce de dragon poursuivit Asturio, à la différence qu’ils sont à peu près deux fois plus petit et qu’ils ne crachent pas de feu. Les Draijins n’ont que des embryons d’aile qui ne leurs permettent pas de voler, leur développement s’arrêtant six mois après leur naissance. Le Draijin ailé est une espèce de Draijin aujourd’hui disparue, elle a été décimée par les hommes de la grande guerre de Drenaël. Dans l’ancien temps, ils étaient les protecteurs de notre peuple, ils sont l’emblème de ma famille depuis des temps immémoriaux.

-Je vous expliquerai en détail l’histoire de notre peuple lorsque nous serons arrivés rajouta Ellydian.

La porte s’ouvrit et Folio et Jyrel furent une nouvelle fois abasourdis devant ce qu’ils voyaient.
Devant leurs yeux, des milliers d’elfes allaient et venaient dans ce qui était en fait une immense ville souterraine, ils n’en croyaient pas leurs yeux ! Eux qui pensaient que les elfes n’étaient plus qu’une centaine de survivants disséminés dans la galaxie !

-En effet, je crois que nous avons beaucoup de choses à apprendre sur notre histoire murmura Jyrel…
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MessageSujet: Chapitre 3: suite Fyllys   Chroniques Elfiques : L'implacable destin EmptyVen 28 Jan - 23:56

Chapitre 3 : suite Fyllys


Hummmm… J'avais bien dormi. Un peu mal au crâne quand même.
Lorsque j'ouvris les yeux je mis un peu de temps à comprendre que je n'étais pas dans ma chambre.
Tout revint alors, l'enlèvement, l'empoisonnement de Krork, l'intrus dans la sécurité…
Avant de m'énerver, je pris le temps de reconnaître la pièce dans laquelle je me trouvais.
Une chambre.
Une très jolie chambre. Sans portes visibles. De superbes tapisseries retraçant des histoires d'elfes. Tout cela évoquait quelque chose en moi, sans que je sache réellement quoi…
Alors que je contemplais le mobilier d'un faste et d'un raffinement auxquels je n'étais pas habituée, une voix retentit:

- Bonjour Fyllys, je vois que vous êtes réveillée. Je suis Donal.

Il sortait d'une alcôve, derrière une tapisserie. En le voyant, je le reconnu et mon sang ne fit qu'un tour. Je sortis aussitôt mes griffes cyber… Ou plutôt j'essayais, car rien ne se passa… Ma colère tomba d'un seul coup…

- Ca ne sert à rien. Nous vous avons libérée de ces choses qui polluaient votre corps et votre âme. Nous ne vous voulons aucun mal, la preuve je vous apporte à manger.

Effectivement il tenait dans ses mains un plateau sur lequel se tenait une collation.

-Que m'avez vous fait…?

-Une fois que vous vous sentirez mieux, vous voudrez bien me suivre, je vous conduirais à quelqu'un qui sera très heureux de vous revoir et de tout vous expliquer.

Sa voix d'elfe chantait à mes oreilles, il y avait bien longtemps que je n'y étais plus habituée. Les elfes se faisaient rares dans la galaxie.
Aussi, dépitée par la tournure que prenaient les événements, je décidai d'attendre un moment plus propice pour agir. De plus je ne savais toujours pas pourquoi j'avais été conduite ici, alors autant attendre quelques explications.

-Si vous permettez que je me restaure et que je mette mes bottes et je vous suis.

-Je suis enchanté de voir que vous devenez raisonnable. Nous ne vous voulons aucun mal, bien au contraire. D'ailleurs veuillez nous excuser de cette invitation quelque peu cavalière, mais l'importance de ma mission justifiait de ne prendre aucun retard…

-Vous auriez pu au moins me demander, dis je en tirant sur mes bottes.

-De toute façon la personne à qui je vais vous conduire vous fournira tous les renseignements que vous voudrez connaître…

Je me levais, pris quelques barres synthétichoco et le suivi dans le couloir. Je me sentais étrangement bien, comme rarement. Cet endroit exerçait sur moi un effet d'apaisement, mais aussi une étrange impression de pouvoir latent.
Tout dans la construction était magnifique et raffiné. Les murs étaient ornés de tapisseries, de glaces, de sculpture, d'armes anciennes et de bibelot, tous de facture elfique. Comme si on avait regroupé en un seul endroit tous les objets elfiques de la galaxie.
Soudain une voix retentit dans ma tête:

-Bienvenue chez toi, Fyllys.

Nom d'un gob. C'était la première fois que j'étais sujette à une conversation d'ordre télépathique. Ce n'était pas vraiment des mots. Enfin, pas vraiment… c'est difficile à expliquer !
Il se dégageait de ces paroles, un sentiment de sécurité, de bien-être.

-Tu n'as rien à craindre de moi, dit la voix comme si elle avait deviné mes pensées. C'était notre premier contact. Et j'en suis très satisfait, pas de peur, pas de rejet de ta part… Nous nous reparlerons une fois que le Haut Prince t'auras tout expliqué. A tout à l'heure.

Le contact se rompit avant même que j'ai pu dire quelque chose. Une impression de vide, de manque s'installa. Je me sentais soudain seule au monde. Et puis une vague de chaleur effleura mon esprit. Elle disait ne t'inquiète pas je ne serais jamais très loin de toi maintenant que je t'ai trouvé. Mon cœur se gonfla de joie sans que je puisse contrôler ce sentiment.
Je ne comprenais absolument rien, j’étais la proie de sentiments complètement indépendants de ma volonté. Ils provenaient du plus profond de mon être. Mais par dessus tout, cette impression d'avoir trouvé une partie de moi-même qui me manquait. Il fallait qu'on m'explique avant que je devienne complètement folle.

-Nous y voilà. Je vous laisse entrer, je ne suis pas autorisé à aller plus loin.

Nous nous trouvions devant une petite porte exceptionnelle. C'était un animal stylisé, il était la porte. La poignée était une de ses pattes. J'avais déjà vu cet animal une fois mais je ne savais ce qu'il était.

-Quel est cet animal étrange, Donal.
-C'est un Draijin. Une espèce éteinte. Mais il va vous en dire plus sur tout ceci, dit il en ouvrant les bras sur un geste ample.

Je contemplais la porte et marquais un temps d'hésitation, j'étais fascinée.

-N'ayez pas peur, allez y. La porte ne s'ouvrira que si vous glissez la main dans la serre. Ne vous inquiétez pas vous ne craignez rien.

A peine plus rassurée, je mis ma main dans la serre. Un léger picotement me parcouru la paume, puis une douce chaleur. Le draijin ouvrit ses ailes et la porte s'ouvrit.
Je pénétrai dans une petite pièce, un bureau. Un petit feu brûlait dans la cheminée. De nombreux objets chargés de runes elfiques perchés sur des étagères, une bibliothèque remplie de livre papier (je ne pensais pas en revoir un jour !). La pièce était petite mais bien chargée. Au centre trônait un bureau et deux fauteuils. Le contraste était saisissant entre ce bureau bien rangé et le reste de la pièce qui ressemblait à un capharnaüm.
Derrière le bureau, un elfe. Il était d'un age avancé, mais je le reconnu tout de suite.

-Soyez la bienvenue, Gardienne Fyllys. Je vous avais bien dis que l'on se reverrait un jour. Bienvenue à Drenaël

-Par tous les saints ! Vous ici ! M’exclamais je.
-Et oui ! Vous m'avez aidé, à mon tour de vous aider. Je vais vous rendre la pareille. Je vais éclairer votre vie, vous révéler qui vous êtes réellement, ce qu'étaient vos parents et vos ancêtres.

Je blêmis, mes parents ! Je ne les avais jamais connus. Des humains m'avaient trouvé à bord d'une capsule d'éjection flottant dans l'espace. J'avais à peine 6 mois. Ils m'avaient recueillis, touchés par la beauté de cette enfant elfe. Ils m'avaient éduqués jusqu'à l'age de 15 ans. Jusqu'à ce jour maudit ou une bande d'orcs avait jetée son dévolu sur notre maison. J'étudiais l'informatique, depuis mon plus jeune âge, à cette époque. Ils avaient tout saccagé. Tuant mes parents adoptifs pour leur simple plaisir. Ils les avaient torturés, ils avaient joués avec eux pendant des heures. Après 95 ans (ce qui est jeune pour une elfe !), j'entend encore leur cris, cachée sous la sous pente. Je les ai chassés, traqués puis tuer chacun leur tour. Je les ai tous retrouvé un par un. Mais c'était de l'histoire ancienne.

-Je sais très bien qui je suis ! Merci. Mais vous qui êtes vous ?

-Ah oui, bien sûr ! Je manque à la plus élémentaire des règles de politesse, mais à quoi pensais je donc ! Et bien, je me présente donc ! Fyllys, je suis le Haut Prince Lugh Surehand, membre du Haut Conseil du peuple des Elfes. Et vous, Fyllys, qui êtes vous ?

Si je m'attendais à çà !

-Heu… Hum… Je suis Fyllys, responsable de la sécurité chez Fujitsu corporation.

-Certes, mais vous occultez une grande partie de vous même. Votre être profond. Ce que vos ancêtres vous on légué, votre héritage elfique…

-De quoi parlez vous ? Je…suis… une elfe comme les autres… c'est tout !

-Ne vous êtes vous jamais demandé d'ou vous venais ce tatouage qui couvre votre dos et descend jusqu'à votre cheville gauche ? Ce draijin qui a grandit en même temps que vous ?

-Co… comment…? Bafouillais-je en blémissant.

-Je vous ai dis que je vous connaissait très bien. Enfin, en partie. La partie elfique. Etes vous prête à m'écoutez ? Dans le cas contraire je ne peux rien pour vous. Mais vous vous damneriez avec !

-Et moi avec ! Dis la voix dans ma tête, envoyant une vague de malaise et de peur.

Je ne sais ce qui me décida vraiment, peut-être la curiosité, peut être ce sentiment de malaise et de vide que je ressentait depuis toujours ? Toujours est il que je répondis affirmativement.

-Allez y ! Je vous écoute… dis je en soupirant.

-Bien ! Vous avez fait le bon choix, croyez moi. Bon alors commençons par le commencement.

Il y a bien longtemps, les draijins étaient des créatures intelligntes chargées de la protection de notre peuple…
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MessageSujet: Re: Chroniques Elfiques : L'implacable destin   Chroniques Elfiques : L'implacable destin EmptyMer 2 Fév - 21:54

Chapitre 3 : Retour sur Asturio.

-Asturio, il se fait tard, je vais tous vous conduire dans vos appartements… s'exclama Ellydian alors qu'ils arrivaient dans les faubourgs de l'immense ville souterraine.

Plus tard, Asturio regardait par la fenêtre de sa chambre. Il aurait du dormir depuis bien longtemps, mais il ne pouvait s’empêcher de contempler la fabuleuse ville souterraine qui s’étendait devant ses yeux…
Toute la beauté, toute l’histoire et toutes les âmes vivantes de son peuple étaient concentrées dans cette immense grotte et tous les espoirs de son peuple allaient bientôt être placés en lui…
Les Kiridian étaient depuis des millénaires les gardiens de la nation elfe sur Drenaël. Jusqu’à ce jour ou son grand-père avait été vaincu par les Mako. Ces êtres dépourvus de tout honneur et de toute pitié… ils n’avaient jamais cherché autre chose que le pouvoir et ils avaient envahis leur planète, comme ils en avaient envahis tant d’autres, puis, non content du vol d’une planète aussi riche en ressources que Drenaël, ils avaient entamé le génocide pur et simple de la race elfique.
Ces êtres humanoïdes étaient assimilés à des mages. On les reconnaissait à deux signes distinctifs : ils avaient des marques tribales tatoués sur tout le corps et une croix cabalistique sur la paume de la main gauche. Ils avaient aussi deux petites cornes atrophiées à l’angle des sourcils.
Les Elfes et les Makos avaient toujours étaient ennemis. Un de ces mages dégénérés avait cru bon d’écrire dans un de leurs livres de chevet que le sang des gardiens elfes leur donnerait la vie éternelle ! Quelle absurdité pensa Asturio !
Son peuple avait été décimé pour une légende idiote !
La guerre avait fait rage près de 250 ans. Son grand père avait résisté pendant toute sa vie à l’envahisseur, mais plus le temps passait, plus les chances de survie des elfes s’amenuisaient. Pourtant ils avaient tenus malgré leur puissance largement inférieure… ils avaient tenus grâce aux Draijins… jusqu’au jour où les Makos avaient trouvé le moyens de faire taire les protecteurs de son peuple ! Depuis 150 ans, les Draijins étaient pétrifiés, inactifs, inoffensifs.
Sans la protection des Draijins, les Elfes n’avaient plus eu aucune chance de lutter, désespéré, Garaïl Kiridian avait tenté un coup de poker : une attaque suicide avec une poignée d’hommes surentraînés sur la base des troupes Makos… bien sur cette attaque avait été un échec cuisant… ils avaient tous péris… mais son but avait été atteint.
En se sacrifiant, l’Empereur des Elfes avait permis aux habitant de la capitale, Drenaël aussi, de se réfugier dans les catacombes de la ville, où les fondations d’une nouvelle ville avaient été bâties.
150 ans après, les elfes habitaient toujours sous terre, dans cette immense grotte.
Malgré le règne brillant de sa mère, l’Impératrice Anaëlle et son sacrifice, son peuple croupissait toujours caché sous terre !
Il devait changer ça, c’était son devoir, songea t il en refermant les rideaux de sa chambre sur cette cité qu’il admirait mais surtout, qu’il détestait… Sa nation devait retrouver sa grandeur, il allait la restaurer !
Il cessa ses reveries et essaya de s'endormir, le Haut Conseil devait le recevoir à l'aube...
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MessageSujet: Chapter 3: Quelques reponses pour Fyllys   Chroniques Elfiques : L'implacable destin EmptyMar 22 Fév - 20:37

Chapter 3: Quelques réponses pour Fyllys

Il y a bien longtemps, les draijins étaient des créatures intelligentes chargées de la protection de notre peuple…


- Je vais essayer de ne pas faire trop long. Ne nous embarrassons pas de détails historiques pour le moment, me dit le Haut-Prince.

Bien comme vous le savez certainement, les draijins ont disparu. Nos ennemis ont trouvé le moyen de les neutraliser. Ils étaient pourtant résistant à la magie comme tous la famille des dragons. Ceci a été pour notre peuple, une véritable catastrophe. Suite à cette catastrophe, un phénomène étrange c’est produit. Nous avons constaté la naissance d’enfants elfes tatoués d’un draijins. Ces enfants se sont révélés chargés de pouvoirs. C’était une caste bien à part dans notre société : c’est ceux que l’on a nommé les gardiens. Ils étaient les défenseurs de notre peuple face à cet ennemi héréditaire : les makos. Et vous êtes l’un des derniers de cette caste légendaire.

- Je… soufflais-je sans voix.

- Je comprend que vous soyez estomaqué… Je vais vous dire ce que je sais des gardiens. Mais comprenez bien qu’ils étaient avares de leurs secrets et ne les partageaient guère.
Chaque gardien naît avec un tatouage d’un draijin dans le dos. Ce tatouage grandit avec le gardien puis ensuite en fonction de sa puissance magique et du lien « lir ». En effet, il semblerait que le gardien soit en communication avec l’esprit d’un draijin endormi. C’est ce qu’ils appelaient le lien « lir ». Ce qui leur confère bien sur de nombreux pouvoirs.
Les gardiens ont été pourchassés et bien souvent massacrés par nos ennemis, comme vos parents. Mais ils nous ont toujours vaillamment défendus. Vous êtes le dernier gardien à être né. Il semblerait d’après nos chercheurs-savants qu’il n’y ait plus de draijin libre d’esprit. En effet, nous avons calculé, qu’il y a eu autant de naissance de gardiens qu’il y avait de draijins vivants (avant qu’ils ne soient neutralisés). Vos parents étaient les deux derniers gardiens, reconnus, en vie. Malheureusement ou plutôt heureusement votre naissance prématurée sur le vaisseau a empêché les makos de vous attraper, mais n’a pas pu permettre le développement du lien lir (toujours suivant nos savants…). Aussi le retour sur votre planète ancestrale devrait permettre de réparer ceci, enfin nous l’espérons, en tout cas….
Je ne puis vous en dire plus sur vos pouvoirs, je pense que seul votre lir pourra vous éclairer. Lorsque vous aurez pris contact avec lui…

- Mais pourquoi m’avoir enlevé pour m’amené ici… ?

-En effet, je m’excuse pour ce procédé quelque peu barbare et regrettable, mais nous n’étions pas sur de votre « coopération ». Ni de l’effet que ces révélations auraient sur vous. Nous avons un besoin urgent et vital de vous, et comme les makos sont sur vos traces nous ne pouvions nous permettre de perdre un seul instant de plus… Et puis comme je vous l’ai dit votre lien lir ne peut se former qu’ici. Les draijins n’existant que sur cette planète.

- Qu’attendez vous exactement de moi… ?

- Pour l’instant toutes les conditions ne sont pas encore réunis pour que je vous en parle. Aussi essayer de visiter, de faire connaissance avec votre peuple et peut être qu’au détour d’un chemin, votre lien lir se fera t il sentir. Encore une fois je vous le redis nous ne savons que peut de choses sur les gardiens, ils ne partageaient guère leurs secrets. Peut être pourrez vous nous en apprendre plus… Vous devez savoir que parfois nous, les elfes, sommes quelque peu hautains, et les gardiens l’étaient encore plus, persuadés d’être meilleurs. Peut être est ce cette auto suffisance qui les as perdus.
Ah, au fait !!! pendant que nous discutions, j’ai fait transférer dans votre chambre les effets personnels de vos parents que nous avons pu rassembler… Peut être cela vous aidera t il à mieux les connaître…
Et pour ce qui est des implants corporels, oubliez les… Votre sang vous donne plus de pouvoir que n’importe lesquels de ses engins… De plus, il perturbe le fonctionnement de votre corps, empêchant le pouvoir de le parcourir correctement…

- Et vous les avez enlevés ? comme çà ?

- Oui, le procédé est sommes toute relativement simple… vous seriez surprise de voir à quel point nous sommes technologiquement avancés…
Bon je pense vous avoir suffisamment assommé pour le moment avec toutes ses histoires… Retournez dans votre chambre et reposez vous. Ensuite, vous ferez la connaissance d’un important personnage, Mr Asturio Kiridan. Vous allez devoir travailler ensemble, mais nous verrons cela plus tard. Allez, je vous en prie… !

Le retour dans ma chambre s’effectua comme dans un rêve, je marchais telle un zombie, digérant les informationsqu’on venait de me donner… Tout tournait dans ma tête. Mes parents, les gardiens, les draijins, les elfes et tout le reste dans une spirale infernale.

De retour dans ma chambre, un petit carton m’attendait au centre de la pièce. Je m’assis en tailleur. Le courage me manquait…

- De quoi as tu peur… ?

Encore cette voix….

- Qui es tu ?

- Ne l’as tu pas encore compris. Je te pensais plus intelligente liren !

En une fraction de seconde, il m’envoya l’image de ce qu’il était ou plutot de ce qu’elle était… La réplique exacte de mon tatouage. Et tout ce que le Haut-Prince venait de me dire se mit alors en place dans mon esprit. Tout ce que l’on venait de me raconter prenais consistance… mais surtout ce vide énorme jusqu’à présent dans ma vie me semblait comblé. Une joie intense me soulevais et me boulversait. Un gardien, j’étais un gardien…
Non, ce n’était pas possible.

- Pourquoi ? ne sens tu pas cette force intérieure qui sommeille en toi ? Renierais tu le lien qui nous unis… ? Le pouvoir qui nous unis est bien réelle ne le ressens tu pas… ?

- Non… enfin pas vraiment… je ne sais pas… je ne sais plus, je suis perdue…

- Bien, je vois… attends commençons par le départ. Je vais résoudre ce blocage. Prends ce médaillon que tu portes autour du cou et qui t’as été légué par tes parents. Prends le dans tes mains. Installe toi correctement et laisse toi guider. Ferme les yeux, ne pense plus à rien…

Je pris le médaillon en forme de feuille d’or dans mes mains. Je m’installais aussi confortablement que possible et fermai les yeux. Ne sachant plus ou j’en était pourquoi ne pas se laisser guider par ce que je ressentais comme étant un autre moi même…
Après quelques instants, ou rien ne se passa, la lumière jailli dans ma tête… d’abord doucement puis comme une vague s’amplifiant d’instants en instants. Puis des images se formèrent… Et je les vis. Je ne les avaient jamais vus mais je les reconnus… Mes parents…
Ils étaient dans le cockpit d’un vaisseau cargo. Du sang coulait de la tempe de mon père…

Et puis je LE vis… Il se tenait dans l’encadrement de la porte. Ses tatouages mystiques luisaient d’un éclat rouge sang sur son visage… Ses yeux flamboyaient de haine…

- Donner la moi et je vous laisserais mourir rapidement…

- Jamais vous ne l’aurez, jamais vous m’entendez… hurla ma mère…

Elle me portait dans ses bras, je sentais sa douce chaleur. Elle m’installa dans la capsule de secours, programmant des coordonnées puis me glissant son médaillon autour du coup. Mon père se prépara à l’affrontement, alors que le mako hurlait de rage en comprenant qu’ils allaient me soustraire à sa volonté.

- Nous t’aimons plus que tout, mon ange…

Sa voix était si douce… Et puis la dernière vision que j’eus avant que ma mère n’appui sur le bouton d’éjection, fus mon père hurlant de douleur alors que le mako tenait son cœur dans son poing…

Noir… Nuit douce reposante, des vagues de chaleur venant du lien lir m’envahissaient…

Choquée, prostrée, j’était complètement hébétée par l’émotion violente dégagée par ses images qui n’était plus de vagues images d’un rêve venant de mon subconscient…
Je ne savais plus se que je ressentais… Chagrin, Amour, Douleur, Désespoir, Haine, Besoin de vengeance…

- Du calme, tu n’es pas prête pour çà… Maintenant écoute moi bien… Aujourd’hui est un très grand jour. C’est le premier jour de ton apprentissage. Tu vas voir nous allons accomplir de grandes choses toi et moi… Ecoute et apprends le pouvoir…

Et c’est ce que je fis…
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MessageSujet: Re: Chroniques Elfiques : L'implacable destin   Chroniques Elfiques : L'implacable destin EmptyLun 6 Juin - 0:40

Chapitre 3 : Pouvoir et magie


Et c’est ce que je fis…


Allongée sur mon lit, je pensait à tout ce que je venais d'apprendre. Je laissait mon esprit dériver au gré de la tournure que prenais ma vie…

- Liren ?

C'était comme une douce caresse aux abords de mon esprit.
Je sursautait je n'était toujours pas habituée à entendre quelque chose dans ma tête alors que la pièce était vide.

- Oui ? Je suis là…

J'étais surprise de m'être habituée à cette présence au fond de moi. Quelque chose en moi s'était comblé et me rendait heureuse comme jamais auparavant…

- Veux tu que l'on approfondisse ton enseignement…? Tu vas avoir une lourde tâche à accomplir, il faut te préparer, tu dois me retrouver et me liberer. Je te ferais alors goûter au plaisir incomparable du vol libre…

Et je reçu alors une vague d'image et de sensations qui m'étaient inconnues. Mais j'avais hâte de les découvrir par moi même, tellement elles semblaient chargées de plaisir…

- Bien, alors si tu veux bien nous allons commencer…

Cette journée que je passais en compagnie de Karithrax fut l'une des journées les plus éprouvantes de ma vie. J'appris dans un premier temps à me centrer, à m'ancrer sur moi même afin de ne pas disparaître engloutie dans le flux d'énergie magique. Cette énergie que seules quelques races, quelques individus sont capables de percevoir et de manipuler.

Puis petit à petit, elle m'appris à plier l'énergie à la force de ma volonté… bon sang que c'était épuisant…
Je découvris un monde ou seul l'imagination fixe des limites… Heureusement je n'en étais pas dépourvue…

En début de soirée, nous ou plutôt je fus interrompue par un serviteur elfe…

- Excusez moi de vous déranger dans votre méditation, madame…
Mais il est temps pour vous de rencontrer notre nouvel Empereur…
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MessageSujet: Re: Chroniques Elfiques : L'implacable destin   Chroniques Elfiques : L'implacable destin EmptyLun 26 Sep - 23:22

Chapitre 4 : Imprévus

Le jour se levait sur Drenael et Kalios était à bout de nerfs autant qu'à bout de souffle. L'euphorie des premiers instants avait laissé place à une terreur indicible. Il courait maintenant depuis plusieurs heures dans la foret, poursuivis par la meute de gardes loups qui faisait régner la terreur à la surface de Drenael depuis des décennies. La fatigue commencait à affaiblir ses sens et il avait maintenant du mal à apprécier les bonnes trajectoires au milieu de ces arbres qui n'en finnissaient plus d'obscurir son horizon. Quelle idée avait il eu !! Quitter la sécurité de la citadelle souterraine pour tenter ce qu'aucun elfe n'avait osé faire depuis des decennies : s'aventurer à la surface ! Le groupe de 8 qu'il avait formé pour oser cette folie était bien amaigri maintenant.
Les loups les avaient surpris quelques heures à peine après le début de leur excursion. Leurs sens d'elfes leurs avaient fait sentir la présence de prédateurs, mais petit à petit, les loups les avaient rattrapés et avaient commencé à accomplir leur besogne. Lentement, méthodiquement, ils avaient remonté la colonne de survivants, annihilant un à un les jeunes inconscients. Kalios maudissait ces instruments du diable, créés de toute pièce par les Makos afin d'exterminer ses frères de sang. La voix d'Ellyd venait de déchirer l'atmosphère pesante de l'aurore. Kalios avait toujours eu une endurance et une vitesse hors du commun, il avait rapidement doublé ses camarades. Maintenant il était le dernier survivant de cette escapade nocturne qui avait mal tourné. Et son tour viendrait, il le savait. Les gardes loups, plus proches des lycanthropes que des loups communs étaient hauts comme deux hommes lorsqu'ils se dressaient sur leurs pattes arrière. Mais ils chassaient comme leurs cousins : en meute. Ils encerclaient leur proie, puis, lentement, resserraient l'étau afin de ne lui laisser aucune chance de s'échapper. Il pouvait maintenant voir, à travers l'épais rideau de feuillage qui l'entourait, les formes sombres qui le dépassaient de chaque coté. Quelques secondes plus tard, une griffe siffla dans l'air, puis s'abattit dans ses mollets. Il roula sur le flanc, se releva, tenta de sauter vers un buisson, mais trop tard. Les crocs et les griffes s'abattirent de toutes pares. Dans un réflexe de survie, il tenta de protéger son visage de ses bras ensanglantés. C'est alors que tout cessa. Il vit les loups reculer à contre coeur, et s'asseoir en cercle autour de leur proie.
Quelques dizaines de minutes plus tard, deux silhouettes de taille humaine sortirent de la pénombre de la forêt.

-C'était le dernier chef, il a perdu beaucoup de sang, mais il survivra, comme vous l’avez demandé, dit l'une d'elle.
-Très intéressant... Des elfes... cela fait des décennies qu'une telle chasse ne m'avait pas été accordée. Il est jeune, on en tirera peut être quelque chose. Fais le emmener et récompense les loups, ils ont bien travaillé.
-Oui monsieur.

Les Makos, ils vont chercher à me faire parler, je ne dois pas leur dire ou est la citadelle, jamais... songea Kalios à demi conscient.

"Nous avons largement les moyens de te faire parler Kalios, ton esprit n'est qu'un livre ouvert pour nous, ce n'est qu'une question de temps" entendit il avant de sombrer dans un profond sommeil. Pourtant, le lieutenant de la garde qui l'avait soulevé n'avait pas prononcé un seul mot...


Dernière édition par le Ven 2 Déc - 22:45, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Chroniques Elfiques : L'implacable destin   Chroniques Elfiques : L'implacable destin EmptySam 5 Nov - 10:56

C’est aujourd’hui que doit avoir lieu le couronnement d’Asturio. Je me demande bien qui est cet homme.

Je n’est quasiment pas dormi de la nuit, bien trop occupée à parler de ma nouvelle fonction de « gardien » avec Kari. Pourtant, je ne me sent pas du tout fatiguée. Au contraire, j’ai hâte d’en découdre avec mon nouvel ennemi. Enfin notre nouvel ennemi, celui de mon peuple, les assassins de mes parents…
Allongée sur mon lit, je pense à tout çà…
Je sent maintenant ce pouvoir qui coule dans mes veines. Il est là… au fond de moi, prêt à bondir si je lui lâche la bride. Cette sensation nouvelle a quelque chose de grisante.

Comme me l’a appris Kari, je me concentre pour étendre mes perceptions et je suis maintenant capable de sentir chacun de mes frères et sœurs de sang qui se trouvent dans ce palais. Aucun d’entre eux ne se trouvent en danger, je le sait, je le sent… sauf…

Soudain à la limite de mes perceptions, je ressent la peur, le danger imminent, la douleur et la mort.. Je me concentre un peu plus mais ils sont loin, très loin… A la surface, oui, à la surface… Mais que font des elfes à la surface… je croyais que…
Ils sont trop loin pour que je les dénombre, mais je sent leur peur, ils sont poursuivis… certains ne sont déjà plus.
J’assiste impuissante à ce qui ressemble à un massacre. C’est comme si tout ce que ressentaient ces elfes m’arrivaient de façon atténuée.
Lorsqu’ils ne sont plus que deux, mes perceptions s’affinent grandement, puis alors que l’un des deux rend sont dernier soupir, je suis aspiré dans un vortex de magie, qui me dépose à l’intérieur du dernier elfe. Je vois ce qu’il vois, j’entend ce qu’il entend, je ressens ce qu’il ressent… Je n’est plus conscience de mon propre corps que comme un vague souvenir.
Je compris avant lui qu’il n’avait plus aucune chance. Je sentais sur ses talons les makos et leurs terribles molosses. Sa terreur me glaçait le cerveau… C’est lorsque je les vit que la colère qui m’envahit rompît le lien qui m’unissait au jeune garçon.
Je réintégrait les perceptions de mon propre corps avec une telle violence que j’en eus le souffle coupé. La vue des makos m’avait fais rentré dans une telle fureur que Kari fut obligé de me calmer pour ne pas que j’invoque la magie afin de satisfaire ma frustration.
Une idée s’imposa à moi : ces assassins voulait capturer l’elfe, sinon il l’aurait tué avant qu’il n’ait le temps de les apercevoir. Il voulait lui soutirer des informations, bien sur !!! Et ils y arriveraient forcément.
Soudain un frisson courut le long de ma colonne vertébrale. Si tout ce que je venais de vivre n’était pas un rêve (ou plutôt un cauchemar), nous n’étions plus en sécurité ici. Mais à qui pouvais je parler de tout ça ? On allait me prendre pour une folle… En plus, pouvais je parler de çà maintenant ? Le sacre serait certainement annulé si on me prenait au sérieux… Pouvais-je prendre le risque de faire arrêter une des plus grande cérémonie des elfes, attendue depuis des siècles ? sur de simples présomptions ? De toutes façon le temps que les makos soutirent les informations et qu’ils mettent en place une vaste opération, j’aurais le temps de tirer cette histoire au clair…

Je décidais donc de me préparer pour le couronnement, tout en restant sur mes gardes, certaine que quelque chose se préparait. Je tenterait de faire renforcer la surveillance du palais, cela devrait suffire pour le moment.
Décidée à ne pas me laisser abattre comme ça, je me levais. Face au miroir, je vis mon corps ou du moins ce qu’il en restait.
En effet, depuis quelques jours, le tatouage grandissait avec mon pouvoir. La queue de Kari (car j’imaginais que c’était d’elle qu’il s’agissait) s’enroulait autour de mon pied gauche sur toute ma jambe. Son corps s’épanouissait sur l’ensemble de mon dos. Ses pattes antérieures venaient enserrer dans leurs griffes chacun de mes seins comme pour les protéger. Ses pattes postérieures descendaient le long de mes hanches et les griffes se terminaient sur mon pubis et à la naissance de mes cuisses. Les ailes descendaient le long de mes bras et sa tête se reposait sur mon épaule droite. J’étais presque entièrement recouverte. Je n’avais jamais vu quelque chose d’aussi beau, ni d’animal plus majestueux. La lumière qui faisait briller les écailles de milles feux semblaient jaillir de l’intérieur de mon corps…

- Et oui, c’est bien moi !
- Que tu es belle ! Tant de beauté et cette impression de force qui se dégage d’un simple dessin…
- Ce n’est pas un simple dessin… c’est de la magie… Et en plus, je suis encore mieux en réelle… Dépêche toi de me rejoindre et tu verras de quoi je suis capable ! Les gardiens ont été créés, entre autre, pour nous retrouver, et vous étiez tout près du but lorsque les makos vous ont presque tous exterminés. Tu dois retrouver le carnet de tes parents, je suis presque sur qu’ils savaient ou nous sommes retenus…
- Hm mm… Je vais voir ce que je peut faire. Ne t’inquiète pas j’ai aussi hâte que toi de te retrouver !
- Tu es notre dernier espoir, mais aussi celui qui à le plus de chances de réussir. Avant notre pouvoir était réparti entre tous les gardiens… aujourd’hui il se concentre presque exclusivement sur toi. A l’aide du pouvoir des Draijins et de ton don pour la magie, tu devrais pouvoir accomplir de grandes choses.
- Je l’espère … sinon il n’y aura bientôt plus d’elfes dans la galaxie…
- Aie confiance…

Sur ces mots, je mis en place les quelques armes qu’on m’avait données. Des armes de « gardien ». Une dague monofilament (une lame dotée d’un filament tranchant à toutes épreuves) dans son fourreau sur l’avant bras gauche, une arbalète de poing sur l’avant bras droit et sur chaque mollet un petit couteau de lancer. J’enfilait par dessus tout ça la robe cérémonielle elfique. Et enfin dans mon dos, je fixais le symbole de ma fonction de « gardien » : une épée attachée garde en bas. Cette épée en plus d’un pouvoir dont Kari n’avait pas voulu me dire quoi que ce soit, avait un système de reconnaissance digitale dans la garde. Le malheureux qui aurait eu la mauvaise idée d’essayer de la saisir se verrait rapidement amputé d’une main.
Finalement en y réfléchissant je commençait à apprécier la tournure que prenais ma vie.

Une fois prête, la matinée était déjà bien entamée, je m’avançais vers la porte de ma chambre. Aussitôt surgit le serviteur assigné à ma chambre.

- Je suis prête à voir Asturio Kiridan.

Son visage en me voyant m’arracha un sourire malgré le masque impassible que j’avais décidée d’arborer. Dans une robe d’une blancheur immaculée, l’épée dépassant dans mon dos, et le visage peint de symbole de puissance et de pouvoir (les motifs imposés par Kari devait faire connaître à tous ma fonction), je devais avoir une drôle d’allure. Enfin à voir son visage, drôle n’est peut être pas le mot exact.

- Euh… oui… certainement… euh Gardienne Fyllys.

Il semblait donc que mon petit déguisement correspondait bien à ma nouvelle fonction.

Ainsi il me précéda dans des couloirs d’une partie du palais que je ne connaissait pas jusque là. Ces couloirs désert me menait vers celui qui devait être mon empereur…
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MessageSujet: Re: Chroniques Elfiques : L'implacable destin   Chroniques Elfiques : L'implacable destin EmptySam 26 Nov - 12:46

Le serviteur de l'empereur toqua à l'immense porte des quartiers de son maître. Après un certain laps de temps, un autre serviteur ouvrit et en me voyant palit. Retrouvant ses esprits, il s'inclina et me demanda de le suivre afin qu'il me mène à son altesse. En penétrant dans les appartements ( au deumerant superbes ), la pression en moi monta encore d'un cran. J'allais voir mon seigneur et maître, celui pour lequel j'allais sacrifier ma vie mais que je ne connaissait même pas. Le serviteur s'arreta devant un rideau et me demanda de l'attendre quelques instants.
Après une poignée de secondes à attendre (secondes qui semblèrent des heures tellement la panique me gagnait...), le rideau s'ouvrit.

- IL vous attend !

Je pénètrais dans la chambre, mes jambes vascillantes allaient très certainement me lacher d'ici peu...
La chambre était bien plus que luxueuse, mais je ne la remarquais même pas, je n'avais d'yeux que pour cet homme dont je ne voyais que le dos. Mais tout dans sa posture, sa stature trouvait un écho en moi. Comme si non pas mon corps mais une mémoire ancestrale (ou plutôt la reconnaissance de son sang me souffla Kari) reconnaissait cet homme.
Avant qu'il ne se soit retourné, je tombais sur un genou, la tête penchée vers le sol.

- Ma vie vous appartient, mon Empereur. Je la donnerais pour vous protéger.

Je relevai la tête pour voir qu'il se retournait. Quand il me dévisagea, il eut un frémissement de sourcil quasi imperceptible. Cet homme était habitué à maîtriser ses émotions.

- Appelles moi Asturio et relève toi, s'il te plait. Et permet que nous nous tutoyons car il semblerait que nous allons dorénavant passer beaucoup de temps ensemble toi et moi. On m'a dit que tu serais comme mon ombre et que je ne devais absolument rien te cacher ceci pour ma propre sécurité bien entendu…

- Comme bon il vous… te… sembleras… Asturio.

- Merci, Fyllys, dit-il dans un soupir. J'aimerais que nous soyons amis car plus qu'un garde du corps j'ai absolument besoin de quelqu'un sur qui compter, car je me sent bien jeune et bien seul pour la charge qui m'attend. Aussi pour débuter cette amitié je souhaiterais que nous nous promettions de ne pas avoir de secrets l'un pour l'autre, afin d'avancer non pas comme un maître et son serviteur mais comme deux égaux tendus vers un même but : la sauvegarde de notre peuple.

Je sentit que ses paroles venaient du cœur et c'est avec regret que je m'entendis prononcer ces mots :

- Je t'en fait le serment.

- Fyllys !

Avant de répondre et avant l'avertissement de Kari, je savais que je ne pourrais tenir cette promesse. Comment lui parler de mes pouvoirs ? Et comment lui parler de mon lien lir ? Ceci devait rester un secret, un secret de gardien. Nul ne devait savoir, sinon nos ennemis pourraient un jour le découvrir et alors…

- Bien, alors je pense que nous pouvons y aller… Notre peuple m'attends… Nous attends…

Sur ces quelques paroles, j'eus comme un pressentiment ou peut être était ce du à la magie, mais je su que cet homme était un homme droit et juste et qu'il ferait le meilleur des Empereurs. Et je me jurais alors de le servir de toutes mes forces et de lui être fidèle à jamais. Dans ma tête résonna comme un cri (à la limite d'un chant)… Kari était satisfaite.


Chapitre 5 : La fuite.

Le grand jour était enfin arrivé.
La Grand Place de la cité souterraine était bondée. Le peuple Elfe, du doyen au bambin né depuis quelques semaines, avait fait le déplacement, personne ne voulait rater un tel événement : le couronnement de celui qui devait être le sauveur. Le palais qui dominait la place resplendissait sous l'éclairage artificiel des brilleurs qui flottaient près de l'immense voute. Même dans ce temple elfique gigantissime dédié aux forces de la nature, la foule semblait ne pas avoir de fin…

Meme s'il n'en laissait rien paraitre, Asturio avait du mal à faire face à la pression qui pesait sur ses épaules. Les espoirs de son peuple reposaient entièrement sur sa petite personne et il se sentait écrasé. Il avait connu la pression bien sur, aux commandes de ses troupes, mais cela était sans commune mesure avec ce qu’il vivait actuellement. Il avait eu la responsabilité d’un copilote, puis d’une escadrille, avant de passer Commandeur et d’avoir la responsabilité d’une corporation et de toutes ses troupes… Mais là, c’était toute une nation, un peuple, qui comptait sur son succès pour revoir un jour la couleur du soleil, libre.
Il inspira profondément et se lança.
A sa droite, légèrement en retrait, Fyllys avançait en silence. Il admirait cette femme. Elle ne connaissait ni ses pouvoirs ni sa tache depuis longtemps, mais elle semblait déjà les avoir pleinement acceptés. Il aurait aimé être capable d’en dire autant, mais en réalité, cette situation lui faisait peur : et si il échouait ? Alors, tout son peuple disparaîtrait, par sa faute...

Les grandes portes de la cathédrale s’ouvrirent. Les brilleurs se dirigèrent vers l’ouverture et la foule emplit la caverne de ses vivas. Asturio et Fyllys avançaient au milieu d'un passage ménagé par les gardes du palais vers le centre de la place, ou les attendaient les membres du Haut Conseil c’est là qu’il prêterait serment.. A leur tete, la cavalerie elfique ouvrait la marche, arborant fierement les drapeaux ornés du blason des Kiridian. La garde rapprochée du futur empereur : Les valeureux Kriss, fermaient la marche.

Soudain, la lumière des brilleurs vacilla. Fyllys fut plongée dans une transe encore plus intense que la première fois. Elle tomba à genou, tremblante. Aspirée par le vortex magique qu'elle reconnu, elle se retrouva dans un endroit inconnu. Elle était là, impuissante, simple observatrice, dans un corps étranger. Comme la première fois, à la différence qu'une sensation d'urgence et de catastrophe imminente l'oppressait. Elle ressentit la terreur de l’être qu’elle habitait. Après quelques secondes, elle comprit qu’elle se trouvait dans une sorte de cachot roulant : elle sentait des secousses. Le panier à salade s’arrêta et la porte s’ouvrit violemment, laissant entrer une lumière vive et aveuglante dans la geôle puante qu’elle occupait. La silhouette d’un mako se découpa devant le ciel rouge.

-Descend ! Hurla-t-il.

Kalios, car c’était bien le corps du jeune elfe qu’elle occupait, se traina hors de l'engin qui le transportait. Le mako le souleva et lui montra une butte de terre, non loin de l’endroit où ils se trouvaient.

-C’est là ?

Après une rapide analyse du corps qu’elle occupait, Fyllys comprit que Kalios avait subis de graves traumatismes.
Kalios secoua lentement la tête, les larmes aux yeux, avant d'être projeté à terre. Fyllys eut le temps de voir les aérograves qui approchaient des robots mineurs avant que le mako ne plonge sa main dans le torax de Kalios, pour prendre son cœur et mordre dedans. La douleur submergea le lien qui reliait la voyeuse à son hôte. Fyllys fut soudain replongée dans son propre corps. Il ne lui fallut que quelques secondes pour se remettre debout, tirer son épée de gardienne et crier des ordres à la garde

-Les makos nous attaquent, protégez l’empereur ! Et faites évacuer les civils !

Les aérograves entamaient déjà la voute : c’était trop tard, ils étaient là.
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